Il y a de bonnes choses dans ce final qui font réfléchir, notamment les reproches faites à Douglas, pas celles d'être lui-même un prédateur sexuel, mais de fermer les yeux sur les actes de ses confrères et de laisser ces horribles traditions se perpétuer (puis d'en rire au dépend de la victime).

Malheureusement, ce dernier épisode donne la désagréable impression de jouer aux échecs avec quelqu'un de plus fort que soi, qui s'en amuse et qui, pire, triche pour gagner, nous faisant des "coups tordus". Comme faire venir la fille de Douglas dans le studio, personnage qui a toujours été en conflit avec ses parents, mais qui soudainement se rallie à la cause de son père, le tout pour qu'elle soit retournée à la fin. C'est assez malhonnête. L'autre souci est qu'au fur et à mesure que le temps passe, cette interview de la mort devient vraiment pénible à regarder et on termine, exténué, dans les cris et l'aigreur. 

Puis, une fiction écrite et réalisée par des hommes, mais qui se veut prendre la cause des femmes, c'est un choix étonnant, et je ne peux m’empêcher de penser à Toby, ce personnage de prédateur sexuel persuadé d'être féministe.